The 13th Annual Meeting of the Permanent International Altaistic Conference was, by comparison to earlier meetings, a huge meeting with approx. 120 registered participants, according to the list of participants in the original programme, similar in size to its immediate predecessor, the 12th Meeting, held in East-Berlin in 1969. It is unclear, however, how many of the participants listed in the programme really appeared at the Meeting. The copy of the programme owned by György Hazai bears pencil marks which allow an interpretation as a mark of presence at that meeting. Hence, all names listed in the programme should be read cum grano salis, and the same applies to the records of participation of individual scholars. The editor chose to copy all items in the programme regardless of the pencil marks. As long as no records by the organizers on the actual participation are accessible, it is impossible to come to a binding conclusion on the true number of participants. In addition, in the possession of György Hazai there is a typewriter-typed list of participants which deviates from the printed programme both in terms of participants and in terms of pencil marks.
In her Avant-Propos (see below), the President of that Meeting, I. Melikoff, mentions a number even higher than 120: “Plus de 150 savants, venus de vingt pays différents, ont apporté leur participation à cette rencontre internationale […]”.
The comparatively small number of articles appearing in a Proceedings volume and an additional collection of papers in the journal Turcica also does not reflect the huge participation numbers stated in the programme and given by I. Melikoff.
Oliver Corff, September 03, 2022
List of Participants and Programme
(From: pp. 5–6, Traditions religieuses et para-religieuses des peuples altaïques. Bibliothèque des Centres d’études supérieures spécialisés, (Paris, Presses Universitaires de France, 1972), 179 pp.
Avant-Propos
L’Université de Strasbourg a été, du 25 au 30 juin 1970, le siège de la XIIIe Conférence internationale des Etudes altaïques (Permanent International Altaïstic Conference : P.I.A.C.). Les travaux de cette réunion ayant été consacrés aux « Traditions religieuses et para-religieuses des peuples altaïques », le Centre de Recherches d Histoire des Religions de l’Université de Strasbourg, grâce à la bienveillante initiative de son Président, M. le Doyen Simon, membre de l’Institut, a bien voulu les inclure dans le cadre de ses Colloques annuels.
La Conférence a été préparée par l’Institut d’Etudes turques de l’Université de Strasbourg, dont le directeur, Mme Melikoff, avait été chargé de l’organisation, lors de la précédente réunion de la P.I.A.C., qui avait eu lieu à Berlin-Est, au mois d’août 1969.
Cette Conférence a pu être menée à bien, grâce à l’aide et à la bienveillante compréhension de certaines personnalités dont M. le Recteur de l’Académie de Strasbourg, M. le Doyen Simon, M. le Professeur Livet, doyen de la Faculté des Lettres de l’Université, et aussi M. le Professeur Laroche, directeur de l’Institut français d’Archéologie d’Istanbul, et Mme Laroche, qui ont tout fait pour faciliter la lâche du directeur de l’Institut d’Etudes turques. M. le Professeur Louis Bazin, directeur de l’Institut d’Etudes turques de Paris, a bien voulu apporter également son aide et sa collaboration, de même que l’organisateur et le Président de la XIIe Conférence de la P.I.A.C., le Professeur Georg Hazai.
Plus de 150 savants, venus de vingt pays différents, ont apporté leur participation à cette rencontre internationale dont les travaux étaient consacrés aux peuples originaires des monts Altaï, de la Sibérie, de la Mongolie, et qui représentent une grande famille ethnographique comprenant les Turcs, les Mongols, les Toungouzes, etc.
La P.I.A.C. réunit des savants spécialisés dans l’étude de ces différents peuples et embrassant des domaines très vastes : histoire, linguistique, philologie, ethnologie, c’est-à-dire des disciplines où la coopération permanente entre les chercheurs est obligatoire.
La fondation de la Conférence fut décidée en 1957, à Munich, lors du Congrès international des Orientalistes. Depuis, les savants se retrouvent annuellement et, avec le temps, le nombre des participants n’a cessé de croître. La présence de spécialistes venus des pays altaïques, de l’Union Soviétique, de la Turquie, de la Mongolie, démontre que l’importance de cette réunion a été universellement reconnue.
Lors de cette XIIIe Conférence, les travaux ont porté sur les sujets suivants : Chamanisme, c’est-à-dire les pratiques religieuses des prêtres sorciers, l’Islam, les vestiges chamaniques dans l’Islam, les sectes dissidentes de l’Islam.
En siégeant à Strasbourg, les membres de la P.I.A.C. siégeaient aussi pour la première fois en France. Ils avaient exprimé le désir de venir en France, et en Alsace, lors de leur rencontre à Berlin-Est. Il faut en effet souligner que la tradition des études altaïques en France — et particulièrement dans la région de l’Est — jouit d’une solide réputation : Paul Pelliot, orientaliste éminent, fut un pionnier de ces recherches, et Jean Deny, le plus grand turcologue de son temps, était de Gérardmer.
La composition du présent volume a présenté certaines difficultés : il a fallu faire une sélection entre plus de soixante contributions. Nous avons été obligés de distinguer entre les contributions dont les sujets touchaient directement au thème de la Conférence et ceux qui rentraient dans la catégorie des « sujets divers », restant en quelque sorte en marge du problème traité. Les communications publiées dans cet ouvrage ont été sélectionnées parmi celles qui traitaient plus spécialement du thème. Une autre sélection de communications, ne présentant pas un rapport direct avec le thème proposé, paraîtra dans Turcica III, la revue d’Etudes turques publiée à l’initiative de l’Institut d’Eludes turques de l’Université de Strasbourg, avec la collaboration des Instituts d’Etudes turques des Universités de Paris et d’Aix-en-Provence, et le concours du Centre national de la Recherche scientifique.
Ces différentes manifestations, corroborées par des publications d’un intérêt scientifique d’une portée internationale, montrent une fois de plus que les études altaïques et turcologiques en particulier, sont en pleine activité dans les trois Universités de France où ces matières sont enseignées, perpétuant ainsi la tradition instituée par les grands orientalistes qui furent nos maîtres.
Irène Melikoff,
Directeur de l’Institut d’Etudes Turques
de l’Université de Strasbourg.